1 juillet 2010

Les merveilles des îles Galapagos

Deux coups de gueule avant d’évoquer les belles choses vues sur ces îles.

Ce minuscule territoire est une vache à lait pour l’Equateur ; les vaches, ce sont les touristes !
Tout est organisé pour extorquer (plus ou moins légitimement) de l’argent aux visiteurs : taxes d’entrée du gouvernement de 100 dollars, autre taxe de 10 dollars à l’enregistrement (intérêts sur les 100 premiers ?), taxe municipale et on ne vous parle pas du tarif démentiel de certaines prestations : petit déjeuner riquiqui à 4 dollars, bouteille d’eau à 3 dollars …

L’autre coup de sang concerne l’état de certaines zones des îles : pollution par des bouteilles plastiques, plastiques divers… mais aussi prolifération de plantes ou animaux introduits par l’homme …

Les Galapagos sont un écosystème fragile et précaire. Les autorités équatoriennes devraient en prendre conscience avant qu’il ne soit trop tard.
Nous avions en image un archipel sauvage, peu habité et nous nous rendons compte que seules quelques îles sont inhabitées et protégées. Les autres se sont développées avec le boom du tourisme et les effets pervers que cela suppose : restaurants, bateaux de croisière ….
Les américains forment le contingent le plus important.


Nous avons opté pour un séjour aux Îles Galapagos en deux étapes : une première partie autonome pendant laquelle nous visiterons par nous-mêmes deux îles (Santa Cruz et Isabella) et une deuxième partie croisière de cinq jours ou nous irons visiter les îles du sud (Santa Fe, Espanola et Floréana).
Avec du recul, cette organisation est judicieuse car si les croisières sont incontournables pour les îles lointaines (prendre un bateau pour une journée depuis Santa Cruz serait trop long), la visite d’île comme Isabella peut très bien se faire par soi même, en dehors des groupes et des inconvénients que cela suppose (timing serré, obligation de suivre le guide…).


Notre voyage en avion (Guayaquil-Baltra) passe très vite : la durée est courte (1h45) et nous discutons à bâtons rompus avec un industriel alsacien : président d’une société élaborant des autoclaves industriels, il est en voyage d’affaires dans l’objectif de vendre ses produits aux conserveries équatoriennes (l’une d’elle emploie 3000 personnes pour la fabrication de boîtes de thon).

Première étape de notre séjour aux îles Galapagos : l’île d’Isabella, la plus grande de l’archipel, l’île aux 4 volcans.
Nous nous y rendons en bateau navette. A bord, un capitaine incompétent qui en voulant arriver le premier sur l’île, grille son moteur. Résultat : 3 heures de navette au lieu d’1h1/2…

Notre hôtel à Isabella est le San Vicente au cœur de l’unique village de l’ïle : nous sommes unanime à dire que c’est le meilleur hôtel en terme de confort, de propreté, d’espace depuis le début de notre voyage… mais c’est aussi le plus cher (30 dollars/nuitée mais pour deux).
Christophe, épuisé par le voyage en bus mais aussi en bateau (car sujet au mal de mer) s’endort rapidement.

Nous visitons sur cette île le mur de « Las Lagrimas » (mur des larmes), mur construit avec des pierres de lave, mur de 10 mètres de haut et de 100 mètres de long.
Il est difficile de comprendre l’utilité de cette construction dont le chantier a mobilisé 300 prisonniers dans les années 1950 sous commandement US dans un environnement hostile (beaucoup de victimes).

Sur le parcours, au niveau des plages, nous rencontrons iguanes marins de toutes tailles, crabes rouges très réactifs mais aussi des tortues.
Les animaux ici sont assez paresseux : l’iguane se déplace lentement, très facile à photographier. Il passe l’essentiel de sa journée à se dorer la pilule sur les rochers de bord de mer. Même les tortues que nous avons rencontrées sur le chemin sont plus vives.

La végétation est superbe : arbres cactus centenaires, mangovriers, arbres séchés avec lichens.

Au retour, nous rencontrons des flamants roses à proximité d’un centre d’élevage de tortues géantes.

Le jour suivant, nous allons, en groupe avec un guide, au centre de l’île au niveau du volcan Sierra Negra et du volcan Chico.
Le volcan Sierra Negra est doté d’un énorme cratère : 11 kilomètres de longueur, 2ème au monde de par son diamètre.
Le volcan Chico, encore en activité, offre un paysage désertique (lunaire). Les roches noires ou colorées (selon l’ancienneté de l’éruption) sont impressionnantes. Le terrain est fortement accidenté : tunnels de lave, trous… et la présence de cactus dans ce paysage tourmenté étonne.

Belle balade à pied mais aussi à cheval (près de 2 heures d’équitation) : pépère comme sortie mais amusant (les chevaux étaient dressés pour ne pas avancer).
Ce fut l’occasion pour Christophe de tester les quelques rudiments retenus lors de ses brefs cours d’équitation, pris à la suite du voyage à Cuba. En terme de rapidité, la différence n’a pas été flagrante avec Stéphane puisque comme mentionné précédemment les chevaux étaient dressés pour ne pas avancer et surtout respecter un ordre défini … par contre, une semaine après, Stéphane a toujours très mal aux fesses !

Dans l’après midi, sortie marine, toujours en groupe avec guide: nous faisons du snorkeling (palme, masque et tuba).
Nous entrons dans une faille en palmant et surprise : à quelques centimètres au dessous de nous, plusieurs requins de bonnes tailles déambulent… Il paraît qu’ils sont inoffensifs…

Stéphane se met à la poursuite d’une tortue de mer … en vain …
Nous sortons de l’eau, et, sur un îlot, nous rencontrons loups de mer (bébés et parents), des bébés iguanes, des pingouins (les seuls de tout notre séjour aux Galapagos) et des oiseaux à pattes bleues. Un vrai zoo naturel sous la protection du parc des Galapagos. Très belle promenade.



Nous quittons l’île d’Isabella le lendemain à 6h du matin (un seul bateau par jour) car notre bateau de croisière partira de l’île de Santa Cruz.

Mais auparavant, nous profitons du temps libre pour aller sur une plage de l’île profiter du (faible) soleil.
Cette belle plage est surnommée Tortuga Bay car c’est aussi le lieu de ponte des tortues de mer.

Le lendemain matin juste avant d’embarquer pour notre croisière, nous décidons de plonger à proximité de l’île North Seymour.
Nous partons en bateau tôt le matin, ciel dégagé et mer presque calme.
Après quelques recommandations du moniteur, à l’eau !

Lors de la première plongée, nous sommes émerveillés par les loups de mer qui dansent devant nous, par les requins qui tournent menaçants, les raies géantes qui avancent en ondulant.
Mais l’eau est froide (22°C) et Stéphane sort frigorifié de sa première plongée.

La deuxième sortie sera plus belle : plus grand nombre de poissons colorés, anguilles de mer qui entrent dans leurs trous à notre approche, tortues de mer et même requin marteau !
Le courant dans l’eau est fort, un peu trop fort pour les plongeurs relativement novices que nous sommes (10 plongées à notre actif).
En essayant de nous maintenir face au courant, nous palmons et donc nous consommons davantage d’air.


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