25 janvier 2011

Koh Lanta et le Sud de la Thaïlande


Pour se rendre à Phuket, pas de vol low cost cette fois-ci : nous volons avec la compagnie nationale Thaï Airways.
Parti de Chiang Mai en début de matinée, nous arrivons à l’aéroport de Phuket en début d’après-midi après une escale à l’aéroport de Bangkok.

Phuket est une île de la mer d’Andaman située au Sud Ouest de la Thaïlande.
Le coin devait être joli, il y a quelques décennies. Aujourd’hui, l’île est victime du tourisme de masse et de ses excès : bétonnage à outrance des villages et des bords de mer, saturation de panneaux publicitaires et de câbles électriques, congestion du réseau routier… Adeptes de nature sauvage, allez voir ailleurs !

Phuket a été victime en 2006 du tsunami : tout a été (mal) reconstruit depuis. A divers endroits de la route, des panneaux d’évacuation rappellent que la catastrophe n’est pas si ancienne.

Nous ne séjournons qu’une nuit à Phuket le temps d’attraper le ferry pour des îles plus fréquentables.
Notre guesthouse est située à Kamala Beach, une belle plage de sable orientée plein Ouest mais qui a été totalement privatisée par les restaurants et paillottes : plus de place pour étendre sa serviette, il faut louer des transats !
Après plusieurs heures de transport, il est agréable de se baigner dans une eau claire et chaude (30°C).
La clientèle est européenne et plutôt âgée (50 à 60 ans). En journée, tout ce beau monde se dore au soleil et, le soir venu, les bars louches en ville se remplissent.
C’est le pire que l’on puisse faire en terme de tourisme !
Autant Kamala Beach est calme en soirée, autant Patong Beach est bruyante et fêtarde.


Nous quittons Phuket dès le lendemain pour l’île de Koh Lanta.
La moyenne d’âge des passagers (allemands ou néerlandais) de notre ferry est de 25 ans environ : la majorité d’entre eux séjourneront  à l’île de Koh Phi Phi, notre escale pluvieuse avant Koh Lanta.
Les 2 îles de Koh Phi Phi sont considérées comme étant parmi les plus belles de Thaïlande : à vérifier lors d’un prochain séjour !


Au terme de 4 h de bateau, nous arrivons enfin à Koh Lanta.
Contrairement à ce que laisse croire le jeu télévisé, l’île est loin d’être déserte ! Le village près de débarcadère est même assez important : une dizaine de milliers d’habitants.
C’est au niveau de la côte Ouest (une succession de plages, urbanisées au Nord et beaucoup plus sauvages vers le Sud) que se sont installés les hôtels et guesthouses.

Notre pension est située au niveau du Centre-Ouest de l’île au bord de l’une des plus belles plages de l’île : Khlong Nin Beach.
C’est une plage longue de 4 km, sans rocher et accessible à marée basse, idéal pour se baigner !
A cet endroit, le littoral n’est pas trop bétonné et les vacanciers ne sont pas entassés les uns sur les autres.
Les chambres de notre guesthouse « le Niks Garden » ne sont pas très fonctionnelles (porte de la salle de bain trop basse pour la tête de Stéphane), elles sont bruyantes (rue et ses scooters proches) mais l’accueil de Nicolas, le responsable français des lieux, est excellent et rattrape tous les petits désagréments.

Nous changerons par la suite de logement pour le « Miami Lanta Resort » : un hôtel tenu par une famille musulmane avec de grands bungalows qui jouxte la plage.
A noter que la religion musulmane est dominante (98%) dans le Sud de la Thaïlande.

Nous resterons plus d’une semaine à Koh Lanta.
Il n’y a rien d’autre à faire sur l’île que de se prélasser au bord de l’eau : petit déjeuner à 9h, première baignade, lecture, massage au bord de la plage (le pied !), re-baignade, lecture et internet, coucher du soleil, dîner traditionnel (mais attention pour les sensibles de l’estomac, un piment peut en cacher un autre !) ou BBQ dans l’un des multiples restaurants du bord de plage à la lumière des bougies, fin de soirée sur un transat à regarder les étoiles… La belle vie !!!


Mais toutes les bonnes choses ont une fin… et c’est déjà le moment de repartir pour de nouveaux horizons plus vers l’Ouest, vers la Birmanie.
Mais avant cela, Christophe choisit de fêter le Nouvel An chinois à Bangkok, alors que Stéphane passe une matinée à la baie de Phuang Nga.

Cette baie de Phuang Nga est connue pour ses rochers & îlots en calcaire hauts d’une cinquantaine de mètres et qui tombent abruptement dans l’eau.
Plutôt que de partir de Phuket, Stéphane a décidé de dormir à la ville de Phuang Nga (petite ville située entre Krabi et Phuket sans grand intérêt) et de prendre un long trail boat au petit matin afin d’explorer la baie avant l’arrivée massive de touristes.

La balade en bateau débute par la mangrove épaisse.
Puis, nous entrons dans la baie : la mer avec les rochers en arrière plan est du plus bel effet à la lumière matinale.
Nous passons sous la grotte Tham Lod (et ses multiples stalagmites) puis, nous nous approchons des îles et notamment la « Khao Ping Kan » encore nommée l’île James Bond en référence au film tourné ici.
A certains endroits de l’île, la roche a été si compressée qu’elle s’est redressée à la verticale. De la petite plage (malheureusement complètement envahie par les magasins de souvenirs), nous pouvons voir le célèbre rocher emblématique du coin, un roc recouvert de végétation.
Nous poursuivons notre parcours en longeant la côte rocheuse attaquée par la mer.
Nous nous arrêtons au village Muslim : c’est un village de pêcheurs musulmans sur pilotis. La plus grande partie du village a perdu de son authenticité avec la multiplication de magasins et restaurants pour touristes. Il suffit de sortir du parcours touristiques pour découvrir de belles maisons de bois entourées de filets de pêcheurs, des petites places et même l’intérieur de certaines maisons ouvertes.

Le trajet vers Phuket a été épique : après un minibus (heureusement rapide), Stéphane attrape in-extrémis un scooter qui l’accompagne à l’aéroport. Tout est possible en Thaïlande, même les trajets en scooter avec un sac de 20 kg !

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