Nous étions loin de nous douter du parcours de combattant que représenterait l’obtention de ce sésame couleur verte.
En général, les visas s’obtiennent plus ou moins rapidement à la frontière des pays.
Pour le Vietnam, nous avions été au consulat au Laos et obtenu avec le sourire (et quelques dollars) le visa assez rapidement.
Pour la Chine, nous nous sommes rendus à l’ambassade chinoise d’Hanoi munis de tous les papiers réclamés, c’est-à-dire beaucoup : le certificat de travail (que nous avons demandé à nos employeurs respectifs – les chômeurs ne semblent pas les bienvenus en Chine !), la lettre d’invitation en chinois et la copie du passeport de notre hôtesse (car nous logerons chez une amie chinoise de Christophe et non à l’hôtel), la copie de notre passeport, l’attestation d’assurance (à traduire en mandarin), l’impression de notre billet d’avion (sans doute pour vérifier notre date de retour !) et enfin notre parcours détaillé.
Nous avons été reçu par une fonctionnaire peu enclin à la négociation : elle est catégorique, l’ambassade ne délivre pas de visa de tourisme aux étrangers en dehors de leur pays d’origine.
Comme le visa chinois n’a que 3 mois de validité à partir de sa date d’émission, il n’était pas possible de le faire en France avant notre départ.
La seule solution qui nous reste est d’aller à Hong-Kong en avion et d’obtenir le visa une fois sur place. Cela n’était pas prévu dans nos plans (nous avions prévu initialement de nous rendre en train à Hong-Kong) ni dans notre budget (220 € le billet d’avion aller simple sur Vietnam Airlines).
Hong-Kong est un territoire chinois (depuis sa rétrocession par les britanniques en 1997) qui bénéficie d’un statut spécial : il n’est pas nécessaire d’avoir un visa pour y entrer.
Dès notre arrivée le lundi 18 avril, notre première préoccupation est d’obtenir au plus vite le visa chinois. Mais nous apprenons que, pour cause de fêtes de Pâques, les administrations sont fermées le vendredi et lundi de Pâques : nous ne pourrons avoir le visa que mardi. Or, notre avion décolle dimanche pour Pékin !
Les relations entre la France et la Chine se sont refroidies (visite du Dalaï Lama en France…) : il est désormais impossible aux touristes français d’obtenir le visa en express (24 ou 48 heures). Pour les français, c’est 4 jours ouvrés minimum, merci Sarko !
Sur les conseils avisés de Ludivine (cousine de Stéphane), nous confions alors notre passeport à une agence de voyages qui a des contacts privilégiés avec l’administration chinoise (le feeling est très important dans ce genre d’affaires), nous changeons notre billet d’avion et nous prolongeons notre séjour à Hong-Kong de 3 jours.
Et le 26 avril à 15h, nous l’avons enfin notre visa ! (notre avion décolle à 19h !)
Le voici (bientôt…) en photo.
le Dalaï Lama ne peut il pas venir en France ?
RépondreSupprimerje préfère savoir que la France n'a pas cédé a la pression des chinois, et a ouvert ces portes au Dalaï Lama. ont s'en tape du visa non!?
RépondreSupprimerNous ne sommes pas opposés à la politique française vis à vis de la Chine et du Dalaï Lama, bien au contraire!
RépondreSupprimerCe post a simplement pour objet de relater nos difficultés à obtenir le visa chinois, difficultés qui concernent spécifiquement les voyageurs français.
La Chine est une dictature qui n'ouvre pas facilement ses frontières, il me semble intéressant d'en parler...