Ce volcan est situé à deux heures de route au sud de Quito (où nous commençons à avoir nos habitudes : hôtel Suisse « Auberge Inn » et resto du coin à 1.5 dollars le repas).
Nous nous y rendons en bus, très bruyant (télévision + marchands divers + conversations).
Pendant le trajet, Christophe se fait dérober à son insu son appareil photo neuf offert par ses amis pour son anniversaire en prévision de ce voyage.
Son petit sac à dos qui se trouvait par prudence à ses pieds dans le bus a été habilement coupé au cutter par le voisin de derrière qui est passé sous le siège et l’appareil photo + les cartes mémoires ont disparu.
C’est la grande déception du jour (et des jours qui suivront…).
Nous redoublerons de vigilance à l’avenir : sac sur les genoux, pas de sorties nocturnes (ce qui était déjà le cas by the way), discrétion totale concernant nos matériels électroniques …
Nous rencontrons, lors de ce fameux voyage de bus, une suissesse Nadine, très sympathique et débrouillarde (elle a négocié pour nous un bon tarif de visite du parc).
Nadine termine un stage à l’ambassade Suisse de Quito et doit retourner en Europe dans un mois après avoir visité la Colombie.
Malheureusement, elle apprend le 25 juin, le jour de la visite du parc, le décès de son jeune frère en Italie. Nous l’aiderons dans cette épreuve.
Le volcan du Cotopaxi culmine à 5897 mètres : c’est un très beau volcan, cône parfait au sommet enneigé.
En Quechua, le dialecte local, coto signifie « cou » et paxi « lune soit le « cou de la lune ».
Nous n’effectuons pas l’ascension complète du volcan qui nécessite une bonne préparation physique et le matériel adéquat (Stéphane étrenne ses chaussures de randonnée, à l’inverse de Christophe qui a eu droit aux parcours des 25 bosses de Fontainebleau avant son départ).
Par contre, nous visitons le parc, accompagné d’un guide de montagne (obligatoire, racket des touristes oblige).
Nous montons en voiture (elle affiche 563 677 km au compteur) jusqu’à un parking situé à environ 4500 mètres d’altitude et nous grimpons les quelques 500 mètres qui nous séparent du glacier à pied.
Les conditions météo ne sont pas top: vent, pluie et froid. Mais nous sommes protégés par le principe de la triple couche (sous vêtement thermique, polaire et Gore Tex).
Christophe, frileux de nature, a breveté à cette occasion le principe de la quadruple couche (sous vêtement polaire en sus).
A cette altitude, l’oxygène est plus rare et la respiration difficile surtout lors de la montée (et sans période suffisante d’acclimatation).
Mais le spectacle est à la hauteur de l’effort : superbe vue sur le volcan (les nuages ont eu la bonne idée de partir et le superbe cône enneigé apparaît au soleil).
Très belle vue de la vallée des volcans dont le volcan Tungurahua actuellement en éruption. Pas de végétation mais des rochers rouges, noirs et beaucoup de poussière !
Nous devions rester un jour de plus dans la région afin de nous promener autour du lac Quilotoa, grand cratère de volcan rempli d’eau mais le vol de l’appareil photo en aura décidé autrement … Nous rentrons le soir même à Quito, des images de volcan plein la tête.
Aux environs du Cotopaxi, nous avons quand même pu nous rendre à Saquisili, ville sans aucun charme mais où se tient, chaque jeudi, l’un des plus beaux marchés d’Equateur après celui d’Otavalo mais sans les touristes … Nous avons surtout pu admirer le marché aux légumes … le marché aux animaux étant interdit pour cause de fièvre aphteuse.
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