Une journée de bus est nécessaire pour rejoindre Banos au sud de Quito.
Nous avons choisi Banos comme étape en direction de Guayaquil car cette ville est une station thermale, et après quelques 8 heures de bus, un bon bain chaud pourrait nous faire du bien !
Banos est une ville sympathique : de taille humaine, elle est enclavée dans une petite vallée verte avec cascades et à proximité du volcan Tungurahua (actuellement en éruption !).
C’est aussi une ville très touristique (proximité de l’Amazonie) : ses nombreux magasins, agences de tour opérateur et ses innombrables hôtels en témoignent.
Nous trouvons un hôtel miteux (moisissures au pommeau de douche !) mais à 12 dollars la nuit pour deux, on s’en contentera.
Direction la piscine pour un bain chaud nocturne : eau à 38°C et à 42°C (trop chaud, on étouffe ; interdiction de nager).
Curieuse expérience que de se baigner à 21h à l’extérieur ; nous sommes entourés d’équatoriens en famille. Rassurez vous, il y a aussi des touristes !
Nous terminons la soirée dans un restaurant français « Marianne » (cuisine provençale : excellente truite au pistou accompagnée de légumes verts : Christophe ressuscite).
Même si nous partageons un plat pour deux, comme souvent le soir, l’addition est salée (par rapport à notre moyenne habituelle) surtout que pour la première fois de notre séjour il nous faut ajouter 22% en sus des prix indiqués (12% de TVA et 10% de service). C’est apparemment le cas dans tous les hôtels, restaurants moyens et hauts de gamme que nous n’avons malheureusement pas la chance de fréquenter ;-)
Au cours du lendemain, nous nous baladons plus de quatre heures sur les hauteurs de Banos : très belles vues de la ville, un paysage qui ressemble aux Alpes en été.
Le lendemain, nous devons rejoindre Guayaquil pour prendre notre avion pour les îles Galapagos.
Seulement, notre bus de nuit a plus d’une heure ½ de retard car il vient de Coca, une ville perdue dans l’Amazonie équatorienne.
Au lieu de passer à 22h45 comme annoncé, le bus arrive finalement à plus de minuit. Nous sommes stressés et nous pressons le chauffeur de nous conduire au plus vite à Guayaquil.
Nous arriverons finalement vers 7 heures du matin au terminal terrestre de Guayaquil, quelques minutes de taxi et nous voici à l’aéroport !
30 juin 2010
26 juin 2010
Otavalo, son marché et ses lacs
Après être resté une journée à Quito pour y acheter un nouvel appareil photo (il nous aura fallu visiter les 3 grands centres de shopping de la ville pour se rendre compte que retrouver un appareil photo compact avec un zoom de 12 est impossible - ce type de produit d’importation n’est pas encore arrivé en Equateur – nous réussissons à trouver in extremis un zoom de 8), nous quittons la capitale pour le nord : Otavalo.
Cette paisible ville a une vocation commerçante très marquée.
Chaque samedi, le centre ville est bouclé et se tient alors un très grand marché, le plus réputé de l’Equateur.
Les indiens vivants aux alentours viennent vendre en ville :
- des animaux : marché aux animaux très animé avec cochons d’Inde, poulets, canards, chiens et chats (pas de bovins, ovins… pour cause de fièvre aphteuse)
- des fruits et légumes : il y a ceux que nous connaissons et les autres (manioc, maïs de toutes sortes, bananes variées…)
- des souvenirs pour touristes souvent fabriqués à des milliers de kilomètres de l’Equateur.
Certains artisans proposent des objets intéressants et que l’on ne voit pas à chaque stand (sculptures du bois, de la lave ou de la jade, poupées en massepain). Aucun prix n’est évidemment affiché et il faut marchander car les indiens d’Otavalo sont de redoutables commerçants (très vifs, charmeurs au moment de négocier).
Certes, ce marché est hautement touristique (il est moins typique que le marché que nous avions vu à Saquisili près du volcan Cotopaxi) mais il vaut le déplacement par le choix proposé et l’ambiance qui y règne.
Christophe a trouvé plein de souvenirs : deux crèches typiques en bois (pour la collection de maman), des petites sculptures de lamas (en pierre volcanique et jade), une calebasse pyrogravée d’animaux de la forêt amazonienne …
Les indiennes d’Otavalo sont des bosseuses (montent, occupent la majorité des stands : que font les hommes ?) et sont également coquettes : chemises blanches brodées de fleurs, ceintures colorées assorties aux motifs des chemises, jupe noire et le fameux collier en or (chaque village à sa taille de collier).
Nous dormons (ou plutôt tentons de dormir) dans un hôtel central qui a du cachet mais à l’insonorisation désastreuse et lorsque nos voisins américains boivent de la bière jusqu’au petit matin, cela s’entend !
Le lendemain, nous partons randonner au lac Cuicocha : il s’agit d’un lac formé à l’emplacement d’un ancien cratère de volcan, lac de 200 mètres de profondeur avec au centre deux îlots créés après une éruption volcanique.
Ces îles ont la forme de deux cochons d’Inde couchés (en espagnol = « cuy » : prononcez « couille ») d’où le nom du lac.
Petite parenthèse culinaire, il faut savoir que le cochon d’Inde rôti est un plat très apprécié en Equateur surtout dans la région d’Otavalo et plus précisément dans le village de Chaltura. Nous n’avons pas encore eu le courage de goûter. Par contre, en plein milieu du marché, nous avons festoyé d’une fritada : viande de porc frit accompagnée de bananes, maïs grillé et de pommes de terre.
Nous effectuons le tour du lac : le sentier a des points de vue uniques sur le lac et ses îles, une végétation dense et fleurie : fleurs de toutes couleurs, orchidées (petites fleurs violettes).
Paysage magnifique, soleil à volonté, que demander de plus ! Nous n’avons pas vu passer les 5 heures de marche nécessaires pour faire le tour complet.
Le jour suivant, nous effectuons l’ascension du mont Fuya-Fuya (4 263 mètres) surplombant les lacs de Mojanda.
Là encore, le paysage est superbe, sauvage (nous y rencontrons seulement quelques randonneurs français et québécois), faiblement boisé du fait de l’altitude.
La côte est raide mais nous arrivons au sommet en deux heures : nous testons lors de cette montée nos bâtons de randonnée, réellement pratiques pour ne pas glisser. Il fait froid en haut, trop froid pour la sieste, nous redescendons en milieu d’après midi.
La région d’Otavalo est une succession de collines verdoyantes (enfin plutôt des montagnes vu les hauteurs), de lacs, de vallées vertes ou les indiens cultivent ou font de l’élevage dans des conditions parfois très difficiles (terrains en pente).
C’est une région que nous recommandons pour les randonneurs aimant les paysages de montagne et à la recherche d’authenticité.
Nous en gardons un très bon souvenir.
Cette paisible ville a une vocation commerçante très marquée.
Chaque samedi, le centre ville est bouclé et se tient alors un très grand marché, le plus réputé de l’Equateur.
Les indiens vivants aux alentours viennent vendre en ville :
- des animaux : marché aux animaux très animé avec cochons d’Inde, poulets, canards, chiens et chats (pas de bovins, ovins… pour cause de fièvre aphteuse)
- des fruits et légumes : il y a ceux que nous connaissons et les autres (manioc, maïs de toutes sortes, bananes variées…)
- des souvenirs pour touristes souvent fabriqués à des milliers de kilomètres de l’Equateur.
Certains artisans proposent des objets intéressants et que l’on ne voit pas à chaque stand (sculptures du bois, de la lave ou de la jade, poupées en massepain). Aucun prix n’est évidemment affiché et il faut marchander car les indiens d’Otavalo sont de redoutables commerçants (très vifs, charmeurs au moment de négocier).
Certes, ce marché est hautement touristique (il est moins typique que le marché que nous avions vu à Saquisili près du volcan Cotopaxi) mais il vaut le déplacement par le choix proposé et l’ambiance qui y règne.
Christophe a trouvé plein de souvenirs : deux crèches typiques en bois (pour la collection de maman), des petites sculptures de lamas (en pierre volcanique et jade), une calebasse pyrogravée d’animaux de la forêt amazonienne …
Les indiennes d’Otavalo sont des bosseuses (montent, occupent la majorité des stands : que font les hommes ?) et sont également coquettes : chemises blanches brodées de fleurs, ceintures colorées assorties aux motifs des chemises, jupe noire et le fameux collier en or (chaque village à sa taille de collier).
Le lendemain, nous partons randonner au lac Cuicocha : il s’agit d’un lac formé à l’emplacement d’un ancien cratère de volcan, lac de 200 mètres de profondeur avec au centre deux îlots créés après une éruption volcanique.
Ces îles ont la forme de deux cochons d’Inde couchés (en espagnol = « cuy » : prononcez « couille ») d’où le nom du lac.
Petite parenthèse culinaire, il faut savoir que le cochon d’Inde rôti est un plat très apprécié en Equateur surtout dans la région d’Otavalo et plus précisément dans le village de Chaltura. Nous n’avons pas encore eu le courage de goûter. Par contre, en plein milieu du marché, nous avons festoyé d’une fritada : viande de porc frit accompagnée de bananes, maïs grillé et de pommes de terre.
Nous effectuons le tour du lac : le sentier a des points de vue uniques sur le lac et ses îles, une végétation dense et fleurie : fleurs de toutes couleurs, orchidées (petites fleurs violettes).
Paysage magnifique, soleil à volonté, que demander de plus ! Nous n’avons pas vu passer les 5 heures de marche nécessaires pour faire le tour complet.
Le jour suivant, nous effectuons l’ascension du mont Fuya-Fuya (4 263 mètres) surplombant les lacs de Mojanda.
Là encore, le paysage est superbe, sauvage (nous y rencontrons seulement quelques randonneurs français et québécois), faiblement boisé du fait de l’altitude.
La côte est raide mais nous arrivons au sommet en deux heures : nous testons lors de cette montée nos bâtons de randonnée, réellement pratiques pour ne pas glisser. Il fait froid en haut, trop froid pour la sieste, nous redescendons en milieu d’après midi.
La région d’Otavalo est une succession de collines verdoyantes (enfin plutôt des montagnes vu les hauteurs), de lacs, de vallées vertes ou les indiens cultivent ou font de l’élevage dans des conditions parfois très difficiles (terrains en pente).
C’est une région que nous recommandons pour les randonneurs aimant les paysages de montagne et à la recherche d’authenticité.
Nous en gardons un très bon souvenir.
24 juin 2010
Ascension du volcan Cotopaxi, enfin presque...
Ce volcan est situé à deux heures de route au sud de Quito (où nous commençons à avoir nos habitudes : hôtel Suisse « Auberge Inn » et resto du coin à 1.5 dollars le repas).
Nous nous y rendons en bus, très bruyant (télévision + marchands divers + conversations).
Pendant le trajet, Christophe se fait dérober à son insu son appareil photo neuf offert par ses amis pour son anniversaire en prévision de ce voyage.
Son petit sac à dos qui se trouvait par prudence à ses pieds dans le bus a été habilement coupé au cutter par le voisin de derrière qui est passé sous le siège et l’appareil photo + les cartes mémoires ont disparu.
C’est la grande déception du jour (et des jours qui suivront…).
Nous redoublerons de vigilance à l’avenir : sac sur les genoux, pas de sorties nocturnes (ce qui était déjà le cas by the way), discrétion totale concernant nos matériels électroniques …
Nous rencontrons, lors de ce fameux voyage de bus, une suissesse Nadine, très sympathique et débrouillarde (elle a négocié pour nous un bon tarif de visite du parc).
Nadine termine un stage à l’ambassade Suisse de Quito et doit retourner en Europe dans un mois après avoir visité la Colombie.
Malheureusement, elle apprend le 25 juin, le jour de la visite du parc, le décès de son jeune frère en Italie. Nous l’aiderons dans cette épreuve.
Le volcan du Cotopaxi culmine à 5897 mètres : c’est un très beau volcan, cône parfait au sommet enneigé.
En Quechua, le dialecte local, coto signifie « cou » et paxi « lune soit le « cou de la lune ».
Nous n’effectuons pas l’ascension complète du volcan qui nécessite une bonne préparation physique et le matériel adéquat (Stéphane étrenne ses chaussures de randonnée, à l’inverse de Christophe qui a eu droit aux parcours des 25 bosses de Fontainebleau avant son départ).
Par contre, nous visitons le parc, accompagné d’un guide de montagne (obligatoire, racket des touristes oblige).
Nous montons en voiture (elle affiche 563 677 km au compteur) jusqu’à un parking situé à environ 4500 mètres d’altitude et nous grimpons les quelques 500 mètres qui nous séparent du glacier à pied.
Les conditions météo ne sont pas top: vent, pluie et froid. Mais nous sommes protégés par le principe de la triple couche (sous vêtement thermique, polaire et Gore Tex).
Christophe, frileux de nature, a breveté à cette occasion le principe de la quadruple couche (sous vêtement polaire en sus).
A cette altitude, l’oxygène est plus rare et la respiration difficile surtout lors de la montée (et sans période suffisante d’acclimatation).
Mais le spectacle est à la hauteur de l’effort : superbe vue sur le volcan (les nuages ont eu la bonne idée de partir et le superbe cône enneigé apparaît au soleil).
Très belle vue de la vallée des volcans dont le volcan Tungurahua actuellement en éruption. Pas de végétation mais des rochers rouges, noirs et beaucoup de poussière !
Nous devions rester un jour de plus dans la région afin de nous promener autour du lac Quilotoa, grand cratère de volcan rempli d’eau mais le vol de l’appareil photo en aura décidé autrement … Nous rentrons le soir même à Quito, des images de volcan plein la tête.
Aux environs du Cotopaxi, nous avons quand même pu nous rendre à Saquisili, ville sans aucun charme mais où se tient, chaque jeudi, l’un des plus beaux marchés d’Equateur après celui d’Otavalo mais sans les touristes … Nous avons surtout pu admirer le marché aux légumes … le marché aux animaux étant interdit pour cause de fièvre aphteuse.
Nous nous y rendons en bus, très bruyant (télévision + marchands divers + conversations).
Pendant le trajet, Christophe se fait dérober à son insu son appareil photo neuf offert par ses amis pour son anniversaire en prévision de ce voyage.
Son petit sac à dos qui se trouvait par prudence à ses pieds dans le bus a été habilement coupé au cutter par le voisin de derrière qui est passé sous le siège et l’appareil photo + les cartes mémoires ont disparu.
C’est la grande déception du jour (et des jours qui suivront…).
Nous redoublerons de vigilance à l’avenir : sac sur les genoux, pas de sorties nocturnes (ce qui était déjà le cas by the way), discrétion totale concernant nos matériels électroniques …
Nous rencontrons, lors de ce fameux voyage de bus, une suissesse Nadine, très sympathique et débrouillarde (elle a négocié pour nous un bon tarif de visite du parc).
Nadine termine un stage à l’ambassade Suisse de Quito et doit retourner en Europe dans un mois après avoir visité la Colombie.
Malheureusement, elle apprend le 25 juin, le jour de la visite du parc, le décès de son jeune frère en Italie. Nous l’aiderons dans cette épreuve.
Le volcan du Cotopaxi culmine à 5897 mètres : c’est un très beau volcan, cône parfait au sommet enneigé.
En Quechua, le dialecte local, coto signifie « cou » et paxi « lune soit le « cou de la lune ».
Nous n’effectuons pas l’ascension complète du volcan qui nécessite une bonne préparation physique et le matériel adéquat (Stéphane étrenne ses chaussures de randonnée, à l’inverse de Christophe qui a eu droit aux parcours des 25 bosses de Fontainebleau avant son départ).
Par contre, nous visitons le parc, accompagné d’un guide de montagne (obligatoire, racket des touristes oblige).
Nous montons en voiture (elle affiche 563 677 km au compteur) jusqu’à un parking situé à environ 4500 mètres d’altitude et nous grimpons les quelques 500 mètres qui nous séparent du glacier à pied.
Les conditions météo ne sont pas top: vent, pluie et froid. Mais nous sommes protégés par le principe de la triple couche (sous vêtement thermique, polaire et Gore Tex).
Christophe, frileux de nature, a breveté à cette occasion le principe de la quadruple couche (sous vêtement polaire en sus).
A cette altitude, l’oxygène est plus rare et la respiration difficile surtout lors de la montée (et sans période suffisante d’acclimatation).
Mais le spectacle est à la hauteur de l’effort : superbe vue sur le volcan (les nuages ont eu la bonne idée de partir et le superbe cône enneigé apparaît au soleil).
Très belle vue de la vallée des volcans dont le volcan Tungurahua actuellement en éruption. Pas de végétation mais des rochers rouges, noirs et beaucoup de poussière !
Nous devions rester un jour de plus dans la région afin de nous promener autour du lac Quilotoa, grand cratère de volcan rempli d’eau mais le vol de l’appareil photo en aura décidé autrement … Nous rentrons le soir même à Quito, des images de volcan plein la tête.
Aux environs du Cotopaxi, nous avons quand même pu nous rendre à Saquisili, ville sans aucun charme mais où se tient, chaque jeudi, l’un des plus beaux marchés d’Equateur après celui d’Otavalo mais sans les touristes … Nous avons surtout pu admirer le marché aux légumes … le marché aux animaux étant interdit pour cause de fièvre aphteuse.
19 juin 2010
Expédition en Amazonie Equatorienne
L’Amazonie peut se découvrir depuis l’Equateur, le Pérou, la Bolivie et bien sûr le Brésil. Lors de nos préparatifs et compte tenu de notre parcours, nous avions opté pour l’Amazonie Equatorienne … autant se dépayser dès le départ de notre voyage … un peu comme les candidats de Pékin Express 2010 … dont l’Amazonie fut la première étape !
L’Amazonie Equatorienne ou l’Oriente comme ils l’appellent (car à l’Est du pays) se compose de différentes provinces … nous avons opté pour la plus lointaine … la réserve Cuyabeno … gage de se rapprocher le plus possible de la forêt primaire même s'il y a encore relativement beaucoup de touristes.
Partant de Quito et après une nuit de bus assez éprouvante (et ce malgré le confort des bus, la route est mauvaise et les dos d’âne sont très fréquents), nous arrivons à la ville pétrolière de Lago Agrio, ville béton sans aucun intérêt.
Cette région de l’Equateur a été sauvagement déboisée ces dernières décennies sous la pression de compagnies pétrolières. Du bus, nous voyons des terres inexploitées car trop pauvres et la présence de pipelines véhiculant le pétrole vers la côte pour le raffiner.
Encore du bus et nous voici aux portes de la réserve Cuyabeno, parc protégé (pour combien de temps ?) des offensives des compagnies pétrolières.
Nous y circulerons pendant quatre jours en pirogue car le parc est traversé de cours d’eau plus ou moins larges et la pirogue est le moyen idéal pour observer la faune et la jungle.
Un guide naturaliste s’exprimant en anglais (Stéphane pousse un ouf de soulagement) nous montrera les animaux et les espèces végétales intéressantes.
Les animaux sont assez discrets et il faut de la patience et de l’expérience pour les observer.
Il y a peu de gros mammifères car les feuilles des arbres sont difficilement accessibles.
Sur le trajet vers le camp et lors de notre premier jour, nous observons des animaux que nous pourrions qualifier de sympathiques, notamment : des singes, des papillons, un paresseux et de nombreux oiseaux colorés (multiples espèces dont nous ne parvenons pas à retenir les noms malgré les efforts indéniables de notre guide …) sans oublier les fameux dauphins roses (impossible à photographier tant ils sont imprévisibles).
Notre camp est idéalement placé, au cœur de la forêt (parfaitement intégré avec ses huttes en bois) et à proximité de la lagune. L’ambiance y est cool et décontractée.
Nous nous baignons dans cette lagune sous un superbe coucher du soleil, dans une eau noire mais tiède (cette couleur est liée aux espèces végétales du parc : le tanin des feuilles en se dégradant acidifie l’eau = peu de moustiques).
Au programme les jours suivants, une balade de jour dans la forêt en bottes et poncho afin d’affronter la boue et l’humidité ambiante très élevée (aucun vêtement ne sèche ici et l’électronique ne résiste pas longtemps si non protégée dans un sac étanche) : nous mangeons des « fourmis citron » au goût acidulé, nous observons l’activité des fourmis géantes à la morsure très douloureuse, des lianes gigantesques …
Mais aussi, pêche aux piranhas (poisson à la dentition impressionnante), balade de nuit en forêt (sans aucun doute le moment le plus marquant de notre expédition de 4 jours - nous y rencontrons une faune beaucoup moins amicale : mygales, scorpions, multiples araignées vénéneuses… et un caïman) et la visite de deux tribus indigènes locales (ces visites sont décevantes car trop touristiques).
La visite des autochtones sera cependant l’occasion de participer à la préparation et de goûter à un gâteau au manioc … après Pékin Express nous voici sur les traces de Kohl Lanta … Nous aurions bien aimé aussi manger du Caiman et des Piranhas … ce sera pour une prochaine fois …
L’Amazonie Equatorienne ou l’Oriente comme ils l’appellent (car à l’Est du pays) se compose de différentes provinces … nous avons opté pour la plus lointaine … la réserve Cuyabeno … gage de se rapprocher le plus possible de la forêt primaire même s'il y a encore relativement beaucoup de touristes.
Partant de Quito et après une nuit de bus assez éprouvante (et ce malgré le confort des bus, la route est mauvaise et les dos d’âne sont très fréquents), nous arrivons à la ville pétrolière de Lago Agrio, ville béton sans aucun intérêt.
Cette région de l’Equateur a été sauvagement déboisée ces dernières décennies sous la pression de compagnies pétrolières. Du bus, nous voyons des terres inexploitées car trop pauvres et la présence de pipelines véhiculant le pétrole vers la côte pour le raffiner.
Encore du bus et nous voici aux portes de la réserve Cuyabeno, parc protégé (pour combien de temps ?) des offensives des compagnies pétrolières.
Nous y circulerons pendant quatre jours en pirogue car le parc est traversé de cours d’eau plus ou moins larges et la pirogue est le moyen idéal pour observer la faune et la jungle.
Un guide naturaliste s’exprimant en anglais (Stéphane pousse un ouf de soulagement) nous montrera les animaux et les espèces végétales intéressantes.
Les animaux sont assez discrets et il faut de la patience et de l’expérience pour les observer.
Il y a peu de gros mammifères car les feuilles des arbres sont difficilement accessibles.
Sur le trajet vers le camp et lors de notre premier jour, nous observons des animaux que nous pourrions qualifier de sympathiques, notamment : des singes, des papillons, un paresseux et de nombreux oiseaux colorés (multiples espèces dont nous ne parvenons pas à retenir les noms malgré les efforts indéniables de notre guide …) sans oublier les fameux dauphins roses (impossible à photographier tant ils sont imprévisibles).
Notre camp est idéalement placé, au cœur de la forêt (parfaitement intégré avec ses huttes en bois) et à proximité de la lagune. L’ambiance y est cool et décontractée.
Nous nous baignons dans cette lagune sous un superbe coucher du soleil, dans une eau noire mais tiède (cette couleur est liée aux espèces végétales du parc : le tanin des feuilles en se dégradant acidifie l’eau = peu de moustiques).
Au programme les jours suivants, une balade de jour dans la forêt en bottes et poncho afin d’affronter la boue et l’humidité ambiante très élevée (aucun vêtement ne sèche ici et l’électronique ne résiste pas longtemps si non protégée dans un sac étanche) : nous mangeons des « fourmis citron » au goût acidulé, nous observons l’activité des fourmis géantes à la morsure très douloureuse, des lianes gigantesques …
Mais aussi, pêche aux piranhas (poisson à la dentition impressionnante), balade de nuit en forêt (sans aucun doute le moment le plus marquant de notre expédition de 4 jours - nous y rencontrons une faune beaucoup moins amicale : mygales, scorpions, multiples araignées vénéneuses… et un caïman) et la visite de deux tribus indigènes locales (ces visites sont décevantes car trop touristiques).
La visite des autochtones sera cependant l’occasion de participer à la préparation et de goûter à un gâteau au manioc … après Pékin Express nous voici sur les traces de Kohl Lanta … Nous aurions bien aimé aussi manger du Caiman et des Piranhas … ce sera pour une prochaine fois …
16 juin 2010
Quito, la haute capitale
Quito est une ville très longue (30km) mais peu large (3-4km), encaissée entre plusieurs volcans. Le mot encaissé est tout à fait relatif puisque Quito se situe à plus de 2 850 m d’altitude (deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz en Bolivie).
Certaines rues sont très pentues : pas question de Vélib ici, ni de cycliste (nous admirons un couple de cyclistes australiens de l'hôtel qui parcourent 40km par jour, de vrais sportifs!).
Nous retrouvons ici les caractéristiques d’une ville au développement rapide et peu maîtrisé avec des rues principales très encombrées.
Beaucoup de bus longent la ville, très pratiques et peu chers (0,25 dollar quelque soit le parcours) à utiliser en journée même s’ils sont très encombrés (les picpockets y sont très actifs).
Le système d’arrêt de bus est original (mais difficile à décrire) … une sorte de longue cage avec un caissier à l’entrée et un tourniquet à la sortie … impossible de tricher en passant par les paliers d’embarquement car ceux-ci se situent à plus de 1m50 du sol !
Nous commençons par visiter le quartier historique de Quito, dit le « Quito colonial » ; quartier dont les demeures coloniales ont un charme certain. Ce quartier est inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco. C’est le premier « Incontournable » de la fameuse liste établie par Christophe lors de nos préparatifs.
Nous visitons notamment le palais présidentiel où travaille le Président socialiste équatorien Rafael Correa. Pas besoin de faire la queue pendant des heures comme pour visiter l’Elysée lors des journées du patrimoine … Nous avons droit à un guide pour nous tous seuls et à une photo souvenir en prime … les Tours Opérateurs se contentent de photographier la cour du palais … pas le temps dans une formule Quito en un jour !
C’est une belle demeure espagnole où nous verrons les cadeaux de chefs d’état d’Amérique latine et notamment la petite charrette du Costa Rica (Stéphane est tombé sous le charme).
Mais aussi, une belle salle de réception où sont affichés les portraits des présidents successifs de l’Equateur. Et enfin la très belle vue sur la place de l’indépendance depuis la terrasse du palais.
C’est en sortant du palais que nous sommes surpris pas une manifestation massive d’équatoriens contre le changement de régimes sociaux, manifestants face à des policiers armés, plutôt démocratique…
Nous visitons également quelques églises baroques surchargées dont La Compania … sous l’impulsion de Stéphane nous nous engageons dans cette église en nous mêlant à un groupe organisé de français … nous évitons ainsi les 2 US$ de droits d’entrée … enfin jusqu’à la sortie où l’on nous réclame nos tickets … finalement nous sortirons sans payer en nous mêlant à un groupe organisé d’américains … vive l’international …
Nous visitons également le fameux couvent de San Francisco (trois voyageurs dans le guide du routard) … charmant mais sans plus …
Nous sommes tombés sous le charme de la sobre maison où a vécu le Général Sucre …
Si comme nous, vous ne connaissez rien à l’histoire de l’Equateur, pour les dîners en ville, retenez au moins deux noms : Le Général Sucre et Simon Bolivar qui ont libéré l’Equateur des Espagnols.
L’autre quartier de Quito, dit «le Quito Moderno », celui où sont concentrés les banques, les magasins pour touristes, les bars/restaurants, les agences de voyages nous semble bien moins intéressant.
C’est dans la fameuse avenue Rio Amazonas que nous passons cependant une journée de «comparateur » afin de dénicher notre expédition de 4 jours en Amazonie (240 US$) et notre croisière de 5 jours aux Galapagos (750 US$). Nul doute que nous avons le meilleur rapport qualité/prix disponible à ce moment là … même si cela nous semble très cher …
Sur les hauteurs du Quito Moderno, quartier chicos de la ville, une visite à la « Capella del hombre » s’impose et permet de mieux connaître l’œuvre du fameux peintre Guayamin.
Le bâtiment, financé notamment par la fondation Mitterand, représente une chapelle inca, cube de 30 mètres de côté et de volume important. L’œuvre de ce peintre est noire et tourmentée mais très revendicatrice; Les avis sont partagés …
Personnellement (Christophe), j’ai été très marqué par une citation célèbre de Guayamin exposée dans ce musée qui peut se traduire comme suit « Je pleurais parce que je n’avais pas de chaussures jusqu’à ce que je rencontre un enfant qui n’avait plus de pieds » … Relativiser, être heureux tout simplement … ce sera sans doute un enseignement de ce voyage, de la vie en général ... plus facile à dire qu’à faire comme toujours …
Certaines rues sont très pentues : pas question de Vélib ici, ni de cycliste (nous admirons un couple de cyclistes australiens de l'hôtel qui parcourent 40km par jour, de vrais sportifs!).
Nous retrouvons ici les caractéristiques d’une ville au développement rapide et peu maîtrisé avec des rues principales très encombrées.
Beaucoup de bus longent la ville, très pratiques et peu chers (0,25 dollar quelque soit le parcours) à utiliser en journée même s’ils sont très encombrés (les picpockets y sont très actifs).
Le système d’arrêt de bus est original (mais difficile à décrire) … une sorte de longue cage avec un caissier à l’entrée et un tourniquet à la sortie … impossible de tricher en passant par les paliers d’embarquement car ceux-ci se situent à plus de 1m50 du sol !
Nous commençons par visiter le quartier historique de Quito, dit le « Quito colonial » ; quartier dont les demeures coloniales ont un charme certain. Ce quartier est inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco. C’est le premier « Incontournable » de la fameuse liste établie par Christophe lors de nos préparatifs.
Nous visitons notamment le palais présidentiel où travaille le Président socialiste équatorien Rafael Correa. Pas besoin de faire la queue pendant des heures comme pour visiter l’Elysée lors des journées du patrimoine … Nous avons droit à un guide pour nous tous seuls et à une photo souvenir en prime … les Tours Opérateurs se contentent de photographier la cour du palais … pas le temps dans une formule Quito en un jour !
C’est une belle demeure espagnole où nous verrons les cadeaux de chefs d’état d’Amérique latine et notamment la petite charrette du Costa Rica (Stéphane est tombé sous le charme).
Mais aussi, une belle salle de réception où sont affichés les portraits des présidents successifs de l’Equateur. Et enfin la très belle vue sur la place de l’indépendance depuis la terrasse du palais.
C’est en sortant du palais que nous sommes surpris pas une manifestation massive d’équatoriens contre le changement de régimes sociaux, manifestants face à des policiers armés, plutôt démocratique…
Nous visitons également quelques églises baroques surchargées dont La Compania … sous l’impulsion de Stéphane nous nous engageons dans cette église en nous mêlant à un groupe organisé de français … nous évitons ainsi les 2 US$ de droits d’entrée … enfin jusqu’à la sortie où l’on nous réclame nos tickets … finalement nous sortirons sans payer en nous mêlant à un groupe organisé d’américains … vive l’international …
Nous visitons également le fameux couvent de San Francisco (trois voyageurs dans le guide du routard) … charmant mais sans plus …
Nous sommes tombés sous le charme de la sobre maison où a vécu le Général Sucre …
Si comme nous, vous ne connaissez rien à l’histoire de l’Equateur, pour les dîners en ville, retenez au moins deux noms : Le Général Sucre et Simon Bolivar qui ont libéré l’Equateur des Espagnols.
L’autre quartier de Quito, dit «le Quito Moderno », celui où sont concentrés les banques, les magasins pour touristes, les bars/restaurants, les agences de voyages nous semble bien moins intéressant.
C’est dans la fameuse avenue Rio Amazonas que nous passons cependant une journée de «comparateur » afin de dénicher notre expédition de 4 jours en Amazonie (240 US$) et notre croisière de 5 jours aux Galapagos (750 US$). Nul doute que nous avons le meilleur rapport qualité/prix disponible à ce moment là … même si cela nous semble très cher …
Sur les hauteurs du Quito Moderno, quartier chicos de la ville, une visite à la « Capella del hombre » s’impose et permet de mieux connaître l’œuvre du fameux peintre Guayamin.
Le bâtiment, financé notamment par la fondation Mitterand, représente une chapelle inca, cube de 30 mètres de côté et de volume important. L’œuvre de ce peintre est noire et tourmentée mais très revendicatrice; Les avis sont partagés …
Personnellement (Christophe), j’ai été très marqué par une citation célèbre de Guayamin exposée dans ce musée qui peut se traduire comme suit « Je pleurais parce que je n’avais pas de chaussures jusqu’à ce que je rencontre un enfant qui n’avait plus de pieds » … Relativiser, être heureux tout simplement … ce sera sans doute un enseignement de ce voyage, de la vie en général ... plus facile à dire qu’à faire comme toujours …
15 juin 2010
Le grand départ !
C'est le jour du départ ! The D Day …
Notre avion décolle d'Orly Ouest à 7h40 (il aura du retard pour cause de… grève des contrôleurs aériens).
Courte escale à Madrid puis nous décollons pour Quito.
Nous voyageons avec la compagnie Iberia.
Cette compagnie est à éviter (mais comment faire autrement vers l’Amérique Latine ?) : nourriture très mauvaise, service à bord inexistant (pas de boule quiès, pas de cache yeux), retard à l’arrivée après un atterrissage épique…
Nous ne réalisons pas encore réellement que nous partons pour une année, 365 jours, 518 400 minutes, 31 104 000 secondes sans doute parce que très pris par les préparatifs mais aussi la fatigue… Il va nous falloir quelques temps pour trouver le bon rythme de cette nouvelle vie …
Nous allons dormir une grande partie des 10 heures de vol malgré le bruit et mouvements dans la cabine.
Nos voisins passagers sont majoritairement des équatoriens. Nous sommes frappés par leur petite taille et leurs sacs volumineux. Par contre, eux ils sont bronzés toute l’année pas besoin comme nous de s'accorder une année sabbatique pour prendre des couleurs ;-) … ils sont aussi très souriants …
Arrivés à Quito, nous récupérons nos sacs et nous prenons un taxi pour un hôtel situé entre le Quito historique et le Quito moderne … très pratique puisque nous comptons visiter les deux quartiers …
Hôtel calme, avec petit jardin, cuisine, restaurant (suisse), internet (surtout pour Stéphane) proche des universités de Quito et de l'hôpital (cela aurait pu servir). Le nom de l’hôtel (tenu par un suisse) est Auberge Inn … une sorte de contraction de Auberge Espagnole + Holiday Inn … moi (Christophe) ça me rappelle l’Aubergine … sans doute les bons petits plats de Manuela qui me manquent déjà …
En parlant de manger, nous trouvons à proximité un petit resto (cantine pour étudiants en médecine) ou pour 1,50 dollar/personne, nous avons une très bonne soupe, un plat crevette & riz ou poulet & riz ainsi qu’une limonade, avec en prime la télé débitant à fort volume les résultats du Mondial de foot. La France étant déjà mal engagée dans cette compétition.
Au passage, la monnaie de l’Equateur est le dollar … Suite à une grave crise économique qui a secoué le pays en 1999 (faillite du système bancaire et dévaluation à 200%), la dollarisation a été mise en place en mars 2001 … gage de plus de stabilité mais synonyme d’appauvrissement de la classe moyenne … c’est un peu comme notre Euro ;-)
Lors de notre séjour à « Ratatouille » pardon Auberge Inn, nous rencontrons un couple de jeunes alsaciens en année sabbatique; ils ont déjà visité plusieurs pays avant l'Equateur (Uruguay, Colombie). Il leur reste environ 2,5 mois avant le retour au bercail et leur espoir de parvenir à visiter le Pérou/Bolivie/Chili/Argentine pour rejoindre Ushuhaia semble complètement évanoui … Ils nous envient de juste commencer … Nous ça nous donne l’eau à la bouche …
Notre avion décolle d'Orly Ouest à 7h40 (il aura du retard pour cause de… grève des contrôleurs aériens).
Courte escale à Madrid puis nous décollons pour Quito.
Nous voyageons avec la compagnie Iberia.
Cette compagnie est à éviter (mais comment faire autrement vers l’Amérique Latine ?) : nourriture très mauvaise, service à bord inexistant (pas de boule quiès, pas de cache yeux), retard à l’arrivée après un atterrissage épique…
Nous ne réalisons pas encore réellement que nous partons pour une année, 365 jours, 518 400 minutes, 31 104 000 secondes sans doute parce que très pris par les préparatifs mais aussi la fatigue… Il va nous falloir quelques temps pour trouver le bon rythme de cette nouvelle vie …
Nous allons dormir une grande partie des 10 heures de vol malgré le bruit et mouvements dans la cabine.
Nos voisins passagers sont majoritairement des équatoriens. Nous sommes frappés par leur petite taille et leurs sacs volumineux. Par contre, eux ils sont bronzés toute l’année pas besoin comme nous de s'accorder une année sabbatique pour prendre des couleurs ;-) … ils sont aussi très souriants …
Arrivés à Quito, nous récupérons nos sacs et nous prenons un taxi pour un hôtel situé entre le Quito historique et le Quito moderne … très pratique puisque nous comptons visiter les deux quartiers …
Hôtel calme, avec petit jardin, cuisine, restaurant (suisse), internet (surtout pour Stéphane) proche des universités de Quito et de l'hôpital (cela aurait pu servir). Le nom de l’hôtel (tenu par un suisse) est Auberge Inn … une sorte de contraction de Auberge Espagnole + Holiday Inn … moi (Christophe) ça me rappelle l’Aubergine … sans doute les bons petits plats de Manuela qui me manquent déjà …
En parlant de manger, nous trouvons à proximité un petit resto (cantine pour étudiants en médecine) ou pour 1,50 dollar/personne, nous avons une très bonne soupe, un plat crevette & riz ou poulet & riz ainsi qu’une limonade, avec en prime la télé débitant à fort volume les résultats du Mondial de foot. La France étant déjà mal engagée dans cette compétition.
Au passage, la monnaie de l’Equateur est le dollar … Suite à une grave crise économique qui a secoué le pays en 1999 (faillite du système bancaire et dévaluation à 200%), la dollarisation a été mise en place en mars 2001 … gage de plus de stabilité mais synonyme d’appauvrissement de la classe moyenne … c’est un peu comme notre Euro ;-)
Lors de notre séjour à « Ratatouille » pardon Auberge Inn, nous rencontrons un couple de jeunes alsaciens en année sabbatique; ils ont déjà visité plusieurs pays avant l'Equateur (Uruguay, Colombie). Il leur reste environ 2,5 mois avant le retour au bercail et leur espoir de parvenir à visiter le Pérou/Bolivie/Chili/Argentine pour rejoindre Ushuhaia semble complètement évanoui … Ils nous envient de juste commencer … Nous ça nous donne l’eau à la bouche …
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