Un continent mythique grand comme les Etats-Unis, plus grand que l’Europe, quatorze fois plus grand que la France et peuplé de seulement 21 millions d’habitants !
L’Australie est le pays le plus urbanisé au monde: 90% de la population vivent en ville.
C’est dire le peu de monde dans les régions reculées de l’Outback !
Bonne surprise à l’aéroport de Sydney : le passage à la douane & services vétérinaires se fait en quelques minutes sans fouille des bagages ni interrogatoire.
Le chocolat que Stéphane transportait précieusement est sauvé !
L’Australie est un pays où rien n’est gratuit : le sens du commerce y est très développé, tout se vend !
De la location du trolley à bagages à l’aéroport (3 dollars !) à l’escalade du mythique Harbour Bridge de la baie de Sydney à 200 dollars en passant par les 3h de climatisation à 1 dollar dans notre chambre de backpacker …. tout se monnaye, c’est le capitalisme poussé à l’extrême.
L’éventail des activités loisirs proposé est impressionnant, il y a des tours pour tout ! nous ne savons plus où donner de la tête ! D’ailleurs, nous reviendrons de l’office du tourisme avec plusieurs kilos de prospectus.
Ceux qui ont de l’argent pourront aisément le dépenser, les autres (les voyageurs « tour du mondistes » qui sont passés par la Polynésie) devront faire attention …
Les tours sont chers, voire très chers : 274 dollars pour deux plongées dans une épave, 650 dollars pour une virée de plusieurs jours sur des îles paradisiaques …
Cher certes mais l’organisation est toujours très professionnelle : pas de mauvaises surprises !
Nous sommes en Australie pour sept semaines.
Etant donné la taille du pays, nous avons ciblé l’Est et le Sud du pays, régions les plus peuplées et offrant des paysages variés.
Après quelques jours passés à Sydney afin d’organiser notre séjour australien, nous nous envolerons (via Jet Star, la compagnie low cost de Quantas) vers Cairns au Nord-Est de l’Australie.
Puis nous descendrons la côte Est en bus …
En effet, la durée de notre séjour s’avère trop courte pour acheter une voiture (ou un van) et trop longue pour louer une voiture.
Nous avons choisi la compagnie Greyhound Australia (souvenirs souvenirs pour Stéphane qui a fait le tour des USA en bus Greyhound au moment de ses 18 ans): les bus vont partout, ils sont fréquents et le pass permet une bonne souplesse (changement de date facile des parcours).
Lors de notre séjour, nous dormirons dans les hôtels backpackers : il s’agit d’auberges de jeunesse mais en plus haut de gamme (et également beaucoup plus chers que les AJ françaises). Ces hôtels sont fréquentés par des jeunes de moins de 25 ans et entretenus pas des jeunes moyennant la gratuité du logement.
Nous éviterons les gigantesques backpackers logeant plusieurs centaines de jeunes qui festoient toute la nuit (ex : Gulligans Backpacker de Cairns).
Nous dormirons également autant que possible en camping: à 20 ou 25 dollars la nuit pour deux personnes, le camping australien offre une cuisine complète (avec micro-onde, bouilloire et grille pain !), une laundry et de l’eau chaude aux douches.
L’Australie est le royaume des backpackers … personnes voyageant sac au dos … en fait, il s’agit surtout de jeunes anglais et allemands entre 18 et 25 ans voyageant et travaillant pendant un an ou deux ans à travers l’Australie … les français sont rares sauf à Sydney …
L’Australie offre aux jeunes de moins de 30 ans, la possibilité d’obtenir un visa d’un an permettant de travailler pendant une année (500 000 jeunes par an sont concernés), visa extensible à 2 ans (mais pour cela, il faut travailler au moins 3 mois dans une ferme).
Ce système génial a permis de créer une véritable richesse économique … les backpackers sont partout : ils se comptent par milliers et le pays en attire toujours plus chaque année.
Nous éviterons les restaurants: les australiens mangent comme les anglais, c’est-à-dire mal ! Comme les hôtels et campings ont des cuisines, nous cuisinerons nous même.
Deux chaînes de supermarchés (Coles et Woolworth) sont présentes partout: nous y achèterons les produits MDD et premiers prix (les fameux emballages tout blanc); les fruits et légumes y sont très chers (comme au R.Uni).
La nourriture australienne est fortement industrialisée: pas un aliment transformé sans son additif ou son conservateur (même le lait !), le règne de la malbouffe !
Puisque les vacances d’été en Australie débutent à la mi-décembre, nous devons prévoir nos hébergements à l’avance car les stations huppées de la côte (Byron-Bay, Surfeurs Paradise : le nom est tout un programme !) sont prises d’assaut au moment des fêtes.
Ainsi, une nuit de camping à Byron-Bay nous coûtera 64 dollars, un record !
A Sydney lors de la nuit de la Saint Sylvestre, nous ne dormirons pas : ce sera la fête toute la nuit !
Petite explication de texte … pour dormir à Sydney entre Noël et le Jour de l’An dans une auberge de jeunesse ou une chambre de l’hôtel Formule 1, il faut débourser 130 à 150 euros la nuit (contre 40 à 60 euros habituellement) et surtout rester 10 nuits minimum ; autant dire que c’est hors de prix et pourtant déjà tout complet …
Pour le réveillon du 31 Décembre, Sydney attend près de 1,5 million de visiteurs … le délire …
Ce qui nous surprend à Sydney, c’est la jeunesse des habitants : mais où sont les vieux ?
Surprenant également de voir tous ces sportifs dans la rue.
A tout moment de la journée, les habitants font du sport : jogging (à la sortie des bureaux, à la pause déjeuner…), natation, musculation et fitness (une salle de fitness au centre de Sydney est ouverte 24h/24) et bien sûr du surf.
Au centre financier de Sydney, les employés en costards-cravate côtoient les joggeurs dans une atmosphère très friendly.
C’est la douche pendant les quelques jours que nous passons à Sydney. A défaut de surfer, c’est une météo idéale pour faire les musées :
- Le musée de Sydney : évoque la courte histoire de la ville et sa compétition avec Melbourne afin de devenir la capitale de l’Australie. Ce sera finalement Camberra à cause de sa situation géographique (à mi-chemin entre Sydney et Melbourne). Une salle est consacrée aux aborigènes : depuis l’arrivée des anglais, leur nombre a dégringolé ; ils ont été victimes de maladies.
- Le musée du Hyde Parc Barracks dans l’ancien centre de rétention des immigrants. Une exposition très instructive relate le mode de vie des bagnards, leurs activités au bagne. A voir la prison mobile : un camion dans lequel étaient emprisonnés les bagnards en fin de journée.
- Le musée Susannah : visite un peu désuette de quatre maisons construites il y a 170 ans dans le port de Sydney, maisons qui sont maintenant entourées d’immeubles récents.
Contrairement aux villes européennes, Sydney est une ville jeune qui s’est fortement développée au 20ème siècle. Lors de son expansion, la ville a gardé peu de traces de son passé et encore moins de témoignage des civilisations aborigènes.
A Sydney, il ne faut pas manquer les icônes que sont le Sydney Opéra House et le pont Sydney Harbour Bridge.
Le pont a été terminé en 1932. Il n’est pas esthétiquement réussi (grosse passerelle métallique), une autoroute urbaine le traverse. Ce pont est le support des feux d’artifices de fin d’année.
Par contre, l’opéra est une réussite architecturale indéniable, l’œuvre d’un architecte danois. Terminé en 1973, il représente deux casques : le revêtement extérieur en carrelage blanc a tendance à jaunir au soleil …
Les toits des bâtiments en angle sont du plus bel effet.
Au moment de notre passage, l’opéra ne programmait que des pièces de théâtre : l’orchestre était en déplacement à Melbourne.
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